CHÉRI SaMba J’aime la couleur, 2010
Acrylique et paillettes sur toile, 205 × 305 cm
Collection Fondation Cartier pour l’art contemporain
Acrylique et paillettes sur toile, 205 × 305 cm
Collection Fondation Cartier pour l’art contemporain
© Chéri Samba
Courtesy Galerie MAGNIN-A, Paris
Courtesy Galerie MAGNIN-A, Paris
Bodys Isek Kingelez, Projet pour le Kinshasa du troisième millénaire, 1997
Bois, Carton-plume, papier, métal, matériaux divers, 332 × 100 cm
Collection Fondation Cartier pour l’art contemporain,
© Bodys Isek Kingelez
Courtesy Galerie MAGNIN-A, Paris
Photo © André Morin
Bois, Carton-plume, papier, métal, matériaux divers, 332 × 100 cm
Collection Fondation Cartier pour l’art contemporain,
© Bodys Isek Kingelez
Courtesy Galerie MAGNIN-A, Paris
Photo © André Morin
RON MUECk In Bed, 2005 Matériaux divers,
162 × 650 × 395 cm, A/P Collection Fondation Cartier pour l’art contemporain,
© Ron Mueck
Photo courtesy Anthony D’Offay, London
162 × 650 × 395 cm, A/P Collection Fondation Cartier pour l’art contemporain,
© Ron Mueck
Photo courtesy Anthony D’Offay, London
Les lucioles d'Issey Miyake nous ouvrent la voie colorée et joyeuse dans les jardins de la Fondation Cartier, oeuvre à part entière commandée à l'artiste Lothar Baumgarten. Non pas parc de sculptures mais biotope en puissance et écho à l'élégant bâtiment tout en transparence de Jean Nouvel. Ainsi de l'extérieur l'on peut apercevoir le concept-jet de Marc Newson ou les tableaux de Chéri Samba. Mémoires Vives se dessine telle une constellations d'instants uniques sur 30 ans de mécénat et d'engagement au plus près des artistes. Une fresque vivante qui se déroule à tous les niveaux, à commencer par cet écran LED géant conçu par David Lynch qui projette en continu une large sélection de films et d'archives de la Collection. En mouvement perpétuel, comme cet anniversaire prévu sur plusieurs séquences tout au long de l'année. Peinture, sculpture, cinéma, design, musique, la diversité est de mise, libre et généreuse. Agnès Varda, Patti Smith, Nan Goldin, Jean-Paul Gaultier, Takeshi Kitano mais aussi Moëbius, les Mathématiques, le Graffiti, Robert Adams, les thèmes se suivent et ne se ressemblent pas depuis le geste pionnier de l'ouverture à Jouy-en-Josas en octobre 1984. C'est au sous-sol que le dialogue se fait le plus puissant et cohérent entre le In Bed de Ron Mueck (exposé en 2005) et Moëbius ou Denis Oppenheim, David Hammons et Mario Merz aux confins de l'immatériel. Affinités de regard car derrière chaque oeuvre se déroule le souvenir d'un visage, d'un moment, d'un lieu. C'est là toute la subtilité de cette mise en scène évolutive (l'accrochage de juillet et août rendra hommage à la place de la photographie dans la collection) qui offre des correspondances pour aller bien au-delà du temps de l'anniversaire. Une façon de tisser des liens à la croisée des mondes dans cette géographie multiple au coeur de l'esprit de la Fondation. Comme dans une vie parallèle, les Nuits de l'incertitude et Soirées nomades prolongent le décor entre poésie et performance, philosophie et improvisation, danse et spectacle. Féériques rendez-vous.
Infos pratiques :
1984-2014 : Fondation Cartier 30 ans
Mémoires vives
Fondation Cartier
261 Bd Raspail, Paris
Plateforme dédiée à l'événement :